6ème rencontre autour de ma thèse
recherche

6ème rencontre autour de ma thèse

|

La 6e Rencontre autour de ma thèse : “Le rôle de l’architecte dans les transformations urbaines bottom-up, études de cas dans le contexte de la ville ordinaire” aura lieu le lundi 18 mars 2024, 13h15-14h (30 mn échange doctorant/enseignants et 15 mn questions/réponses avec le public) en format hybride (en présentiel et en distanciel), au centre de recherche documentaire IPRAUS/AUSser, bâtiment B, 3ème étage.

Si vous ne pouvez vous déplacer, voici le lien zoom :
https://zoom.us/j/96872854357?pwd=aDV2VDY0TkFmc0hTVlRkTnFKUGJvUT09
Code secret : 272004

les intervenants

  • Fabienne Louyot, doctorante IPRAUS/AUSser sous la direction de Virginie Picon-Lefebvre, échangera sur son parcours et sur son sujet de thèse.
  • Marie-Ange Jambu, maîtresse de conférences associée en Ville et territoires à l’Énsa de Paris-Belleville, sera la discutante.
  • André Lortie, directeur de l’IPRAUS/AUSser, animera cette rencontre.

Cette thèse est en préparation à l’Université Paris-Est, dans le cadre de l’École doctorale Ville, Transports et Territoires, en partenariat avec l’IPRAUS – Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société (laboratoire à l’Énsa de Paris-Belleville).

résumé de la thèse

La thèse observe les réponses données à des situations de crises urbaines et architecturales dans le contexte des petites villes. Ce thème constitue un sujet crucial actuellement pour de nombreuses villes éloignées de l’influence de la métropolisation, ces villes ont ainsi été définies par le concept de ville ordinaire dans le champ des recherches urbaines. Une forme alternative de transformation de la ville se développe en réponse à cet « abandon » des petites villes par les institutions. Celle-ci se traduit par l’émergence de pratiques de projets initiés par des citoyens. Ces modes « réactifs » et « créatifs » de faire la ville produisent une matière que l’on peut ainsi relier à la notion de communs urbains et qui se caractérisent par une gouvernance indépendante, en marge des formes traditionnelles de renouvellement urbain. La thèse observe comment l’architecte participe à l’émergence de cette matière de la ville. Dans cette perspective, elle propose une analyse de la portée des actions définies comme bottom-up, observant les réponses architecturales qu’elles suscitent, et leurs capacités à expérimenter afin d’atteindre des objectifs de transformation profonds dans ces contextes difficiles.

Considérant des études de cas en France, en Italie et en Espagne, la recherche propose de construire une réflexion sur la place de l’architecte dans ces territoires de la ville ordinaire, qui semblent offrir des opportunités d’architecture, d’un part à travers l’expérimentation et d’autre part en se reliant à des pratiques créatives ancrées localement. Considérant le commun comme support de production de l’espace, l’expérience architecturale y interroge les questions esthétiques, sociales et environnementales.