journée de lutte contre les violences faites aux femmes
évènement

journée de lutte contre les violences faites aux femmes

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Instituée par l’ONU, cette journée Internationale de Lutte Contre les Violences Faites aux Femmes vise à dénoncer toutes formes de violences (physiques, psychologiques, économiques ou encore symboliques) envers les femmes et à sensibiliser la société à cette réalité tragique. qui concerne tous les milieux, âges et territoires.

Le groupe Égaé, structure experte dans la prévention des violences, gère depuis 2021 le nouveau dispositif de signalement des violences sexistes et sexuelles, des faits de harcèlement moral ou d’agissements discriminatoires, mis en place à l’Énsa-PB. Depuis cette date, si vous êtes victime ou témoin de tels faits et agissements, vous pouvez contacter la cellule de traitement des signalements à l’adresse signalement-ensapb@groupe-egae.fr.

En savoir plus

le saviez-vous ?

en France

  • 9 femmes sur 10 déclarent avoir personnellement subi une situation sexiste
  • 1 femme sur 3 est victime de harcèlement sur son lieu de travail
  • Un viol ou une tentative de viol a lieu toutes les 6 minutes.
  • Une femme sur 10 est victime de violences conjugales au cours de sa vie

ressources proposées par la médiathèque

titres en rayon

Guide d’auto-défense pour étudiant·es en art : un livre-outil / par le collectif Les mots de trop, Brest : Super Banco, 2022. Le collectif “Les mots de trop” lutte contre les discriminations en école d’art depuis 2019. Ce guide contient : un état des lieux statistique de la situation des discriminations en écoles d’art ; des récits d’autres collectifs ou d’association présentant leurs modes d’action ; des ressources pour s’informer ou trouver des soutiens.
En rayon : 316.34 MOT
En ligne 

Écologie/féminisme : révolution ou mutation ? / Françoise d’Eaubonne, Geneviève Pruvost (préf.), Lorient : Le passager clandestin, 2023
Dans cet essai publié en 1978, Françoise d’Eaubonne montre que l’exploitation de la nature et l’oppression des femmes ont un dénominateur commun : le patriarcat. Si les hommes se sont au cours des siècles approprié la fertilité des femmes et de la terre, un autre seuil a été franchi avec l’expansion du capitalisme à l’échelle mondiale : c’est la vie même qui est désormais menacée. Rejetant l’injonction permanente à la croissance démographique et économique, la pionnière française de l’écoféminisme insiste sur les limites de la planète et épingle les responsables. Face à l’incapacité des hommes au pouvoir à gérer la crise écologique et politique, il revient aux femmes de reconquérir leur fécondité et d’œuvrer à la mutation vers une société écologique, égalitaire et autogestionnaire. Car seule une mue écoféministe de l’humanité nous permettra de préserver ce qu’il reste de l’environnement. (4e de couverture)
316.34 EAU

Les faiseuses d’histoires : que font les femmes à la pensée ? / Vinciane Despret, Isabelle Stengers, Paris : La Découverte, 2011
Les femmes ne sont jamais contentes. À témoin, Virginia Woolf qui appela les femmes à se méfier de l’offre généreuse qui leur était faite : pouvoir, comme les hommes, faire carrière à l’université. Il ne faut pas, écrivit-elle, rejoindre cette « procession d’hommes chargés d’honneurs et de responsabilités » ; méfiez-vous de ces institutions où règnent le conformisme et la violence. Vinciane Despret et Isabelle Stengers se sont posés la question : qu’avons-nous appris, nous les filles infidèles de Virginia qui avons, de fait, rejoint les rangs des « hommes cultivés » ? Et comment prolonger aujourd’hui le cri de Woolf, « Penser nous devons », dans une université désormais en crise ? Ces questions, elles les ont relayées auprès d’autres femmes. Leurs témoignages ont ouvert des dimensions inattendues. Elles ont raconté des anecdotes, des perplexités, des histoires, des événements ou des rencontres qui les ont rendues capables non seulement de dire non et de résister, mais de continuer à penser et à créer dans la joie et dans l’humour. Et surtout, ces femmes, comme toujours, ont fait des histoires… (4e de couverture)
316.34 DES

Petit manuel du genre à l’usage de toutes les générations / Charlie Galibert, Fontaine : Presses universitaires de Grenoble, 2018
Ce livre vulgarise cinquante années de recherches sur les relations entre femmes et hommes. Il montre qu’indépendamment de notre sexe biologique, le fait d’être reconnu comme homme ou femme découle en grande partie d’une construction sociale : « On ne naît pas femme ou homme, on le devient », disait Simone de Beauvoir. Comment la société attribue-t-elle aux individus masculins et féminins des rôles déterminés, différenciés, hiérarchisés et inégalitaires ? L’auteur identifie des facteurs sociaux qui entretiennent et reproduisent, parfois de manière inconsciente, les inégalités : médias, littérature, école, jouets, orientation scolaire et professionnelle, famille, différences salariales, sexualités, pornographie… et invite le lecteur à s’émanciper des idées reçues. Ce manuel d’auto-formation au genre permet de prendre du recul et de ne pas tomber dans la catégorisation et les stéréotypes. Il propose aussi et surtout des outils pour œuvrer en faveur d’une reconstruction égalitaire des relations femmes-hommes.
316.34 GAL

 

La grande histoire du féminisme / Maud Navarre, Sciences humaines éditions, 2022
Depuis ses origines, le mouvement féministe a déployé une énergie phénoménale pour défendre les droits des femmes. Les militantes ont dû faire preuve de courage, de ténacité et de créativité. La recette de leur succès tient en grande partie à la diversité des rhétoriques et aux mobilisations originales qu’elles ont déployées. Le féminisme se veut pluriel dès son commencement. Il s’inscrit dans les courants de pensée de son temps : libéral, socialiste et révolutionnaire ; différentialiste, marxiste ou matérialiste à l’heure des théories de la domination sociale ; lesbien, égalitariste, du care, écologique, transhumaniste, queer de nos jours, avec le triomphe des quêtes identitaires. Bien sûr, certains courants ont tenté de prendre le dessus. Les passes d’armes étaient parfois vives voire violentes, mais l’union l’emportait pour défendre les droits des femmes. Porte ouverte à d’autres manières de percevoir la vie collective et la place de chacun, le féminisme n’a pas fini d’écrire son histoire et, ainsi, d’apporter un autre regard sur notre commune humanité. C’est cette grande histoire, vivante et palpitante, que nous vous racontons dans ce livre (4e de couverture)
316.34 NAV

Le genre dans l’espace public : quelle place pour les femmes ? / Maud Navarre, Georges Ubbiali, L’Harmattan, 2018
Dans un monde parfait, l’espace public serait partagé par toutes et tous, selon la volonté de chacun et indépendamment du sexe. Or, les espaces publics ont un sexe implicite, souvent masculin. Au quotidien, les femmes rencontrent des difficultés : harcèlement de rue, agressions sexuelles, équipements publics plus souvent conçus par et principalement pour des hommes (skateparks, stades, boulodromes, etc.)… De nombreux obstacles apparaissent et limitent le partage équitable des lieux communs, qu’il s’agisse des places publiques, des équipements de loisir ou encore des transports individuels et collectifs. Pourquoi ? Comment faciliter l’accès et le partage de l’espace public par tous et toutes ? Ce livre apporte des analyses concrètes et propose des réponses à ces questions. Il rassemble des contributions inédites de chercheurs (géographes, sociologues, etc.) et de spécialistes des questions de genre et d’urbanisme. Il prolonge de manière analytique les transformations les plus actuelles de la pensée et de l’aménagement des espaces publics. (4e de couverture)
316.34 NAV

Genre, violences et espaces publics : la vulnérabilité des femmes en question / Marylène Lieber, Presses de Sciences Po, 2008
Le sentiment d’insécurité des femmes dans les espaces publics, considéré comme évident, est rarement questionné. Il est pourtant une source majeure d’inégalités dans l’accès à la ville.
711.3 LIE

Des femmes qui tiennent la campagne / Sophie Orange, Fanny Renard, La dispute, 2022
Face au retrait de l’État social des campagnes, une « bande de femmes » participe à tenir les services essentiels : petite enfance (assistantes maternelles, ATSEM), enfance (auxiliaires de vie scolaire, enseignantes), grand âge (aides à domicile, aides-soignantes). Face à la disparition des cafés et des lieux de sociabilité traditionnels, une armée de réserve de bénévoles au féminin s’engage dans l’animation des associations et des institutions locales : bibliothèques municipales, associations de parents d’élèves, clubs sportifs, casernes de pompiers, etc. Face à la fermeture des commerces de proximité, quelques professions résistent malgré tout dans les communes, comme les coiffeuses et esthéticiennes. Et si elles tiennent la campagne, c’est que des institutions locales comme l’école, les missions locales, les entreprises ou encore les collectivités territoriales n’ont pas intérêt à ce qu’elles la quittent. Appuyé sur une enquête par entretiens auprès de jeunes femmes âgées de 20 à 30 ans, ce livre donne à voir leur contribution au dynamisme des villages, à la solidarité intergénérationnelle et au marché du travail en zone rurale, mais encore des ressources qu’elles déploient pour résister aux dominations sociales et masculines. (éditeur)
316.34 ORA

La place des femmes : une difficile conquête de l’espace public / Michelle Perrot, Jean Lebrun, Textuel, 2020. La place des femmes dans l’espace public a toujours été problématique et l’histoire s’est longtemps cantonnée à décrire leur rôle dans la sphère privée. D’où le choix de Michelle Perrot de les suivre dans la cité, aux prises avec une citoyenneté politique qu’on leur interdit, mais qu’elles investissent progressivement. Dans ce dialogue avec Jean Lebrun, Michelle Perrot éclaire la saisissante partition des rôles dans la cité, de la fin du XVIIIe à la première moitié du XXe siècle. Dans la ville, territoire poétique autant que politique, les frontières entre les sexes se recomposent petit à petit. Mais bien plus que l’espace matériel, c’est la parole et sa circulation qui modèlent la sphère publique. À l’heure de la Révolution, Olympe de Gouges ne s’y trompe pas lorsqu’elle déclare : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ! » Pourquoi les femmes ont-elles tant de mal à pénétrer la chose publique ? Pourquoi, alors qu’elles ont acquis l’égalité civile, l’instruction, le salariat, rencontrent-elles autant de difficultés pour parvenir aux commandes de la cité ? Revisiter cette difficile conquête permet de mieux comprendre les résistances réelles ou symboliques auxquelles se heurtent les femmes encore aujourd’hui. (éditeur)
316.34 PER

Riposte féministe / Marie Perennès, Simon Depardon (real.), Uèle Lamore (mus.), Marina Foïs (voix), Arte France développement, 2023
Élise à Brest, Alexia à Saint-Étienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. (jaquette)
316.34 PER

Des villes très viriles : des skateparks au harcèlement dans Les couilles sur la table / Victoire Tuaillon, pp. 75-87, 2019
Qu’est-ce que ça veut dire d’être un homme, en France, au XXIe siècle ? Qu’est-ce que ça implique ? Pour dépasser les querelles d’opinion et ne pas laisser la réponse aux masculinistes qui prétendent que “le masculin est en crise”, Victoire Tuaillon s’est emparée frontalement de la question, en s’appuyant sur les travaux les plus récents de chercheuses et de chercheurs en sciences sociales. Ensemble, au fil des épisodes de son podcast au titre percutant, elles et ils ont interrogé la masculinité et ses effets : pourquoi, dans une immense majorité des cas, les harceleurs, les violeurs, les casseurs, sont-ils des hommes ? Pourquoi les petits garçons disent-ils tous que “l’amour c’est nul” ou encore que “l’amour c’est pour les filles” ? Comment la domination masculine affecte-t-elle aussi les hommes ? Réunissant les réponses à ces questions et à bien d’autres, ce livre démontre sans dogmatisme que la masculinité n’a rien de naturel, que c’est une construction sociale et qu’il faut la remettre en question si on veut atteindre une véritable égalité entre les femmes et les hommes. (jaquette)
316.34 TUA

Se retrouver, ensemble / Rosanna Roth ; Nicolas André, Fanny Costecalde, Patrick de Jean, Quentin Le Norment, Lise Le Roy, PFE : Architecture : ENSA de Paris Belleville : 2022
Selon un rapport des Nations unies, la violence conjugale est la forme la plus courante de violence subie par les femmes au niveau mondial, et concerne aujourd’hui 1 femme sur 10 en France. Plus généralement, 1 femme sur 3 est confrontée à la violence au cours de sa vie. Ces violences subies sont aussi courantes que multiformes, puisqu’elles recouvrent les violences physiques, sexuelles et psychologiques, mais également verbales et économiques. Par leur ampleur et leur gravité, elles alertent les pouvoirs publics et l’opinion, mais aucune réelle régression du phénomène n’est encore aujourd’hui observée en France. Les chiffres ne cessent d’être alarmants : l’Observatoire national des violences faites aux femmes estime à 213 000 le nombre de femmes majeures victimes de violences conjugales, violences physiques et sexuelles confondues, en 2020. Issu de la conviction d’une nécessaire réflexion à plusieurs échelles sur les mécanismes en place des violences de genre, à travers une approche pluridisciplinaire tant ce phénomène traverse de manière variable les cultures et les époques, le projet de fin d’études présenté ici souhaite proposer une réflexion sur les lieux d’accueil des femmes victimes de violences et de leurs enfants éventuels, ainsi que leur place dans la société actuelle et future. Il se présente donc dans la ville comme le centre rayonnant d’un système global de prise en charge des femmes victimes de violences de genre et de leurs éventuels enfants, et invite à une réflexion généralisée sur le phénomène encore trop présent des violences faites aux femmes. Tandis que certains espaces sont uniquement réservés aux femmes et sécurisés de manière à en exclure l’accès aux auteurs de violences, d’autres sont au contraire ouverts à tous les résidents du quartiers, afin de renouer des liens sociaux, créer de la convivialité autour d’un repas, et se retrouver, soi-même ou ensemble
En ligne

Le chœur des femmes / Aude Mermilliod, Martin Winckler, Lombard, 2021
Jean, major de promo et interne à l’hôpital, doit faire un stage en soins gynécologiques aux côtés du docteur Karma. Mais elle veut faire de la chirurgie, et non écouter des femmes parler d’elles-mêmes et de leur corps ! Elle se désespère de passer son temps auprès de ce médecin qui privilégie l’écoute à la technique. Contraception, maternité, violences conjugales, avortements… de consultations en témoignages, Jean pourrait bien pourtant changer sa vision de la médecine. Une adaptation sensible et puissante du roman de Martin Winckler
BD MERM

numéros d'aide, écoute et signalement

  • Appel d’urgence : 17 ou 114 par SMS
  • Arrêtons les violences  Portail de signalement des violences sexistes et sexuelles.
  • Violences Femmes Info – 3919
    Écoute, informe et oriente les femmes victimes de violences, ainsi que les témoins de violences faites à des femmes. Ne traite pas les situations d’urgence (ce n’est pas un service de police ou de gendarmerie). Ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur 7 Appel anonyme, ne figurant pas sur les factures de téléphone
  • App-Elles La 1ère application française solidaire des femmes victimes de violences : Insécurités, menaces, harcèlements, violences conjugales, psychologiques, sexuelles.
  • Collectif féministe contre le viol – viols femmes informations : 0 800 05 95 95
    Cette permanence propose aux personnes qui ont subi des violences sexuelles une écoute, un soutien solidaire, des informations pour les démarches qu’elles veulent entreprendre, tout en préservant leur anonymat si elles le désirent.

 

sites internet sur le sujet

  • le violentomètre de la Maison pour l’égalité femmes – hommes : Un outil simple et utile pour sensibiliser aux violences conjugales en “mesurant” si sa relation amoureuse est basée sur le consentement et comporte ou pas des violences.
  • le consentomètre : Le consentomètre étudiant a été créé à l’université de Poitiers dans le cadre de la mission égalité-diversité et du service sanitaire des étudiant.es en santé. Il vise à donner aux étudiant.es un outil permettant de situer leur niveau de consentement dans toutes les situations de leur vie.
  • Féminicide : Un site de visualisation interactive sur les féminicides, un projet porté par les étudiants de l’IUT de Marne-la-Vallée.
  • Prévenir et agir contre les violences sexistes et sexuelles, Enseignement supérieur et Recherche Culture : Ce guide à destination des étudiantes et étudiants des établissements de l’enseignement supérieur culture présente les bonnes pratiques relatives à l’identification, la prévention et le traitement des violences et des harcèlements sexistes et sexuelles.
  • Centre Hubertine Auclert : Ressources contre les violences faites aux femmes 2024 : pour agir toute l’année.
  • site France victimes : France Victimes et son Réseau se sont mobilisés à travers différentes actions mises en place pour aider, sensibiliser, informer face aux violences que peuvent subir les femmes aujourd’hui.
  • site d’Amnesty international : Pourquoi une journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25 novembre ?
  • site des Nations Unies : “La violence à l’égard des femmes et des filles demeure l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde. À l’échelle mondiale, on estime que 736 millions de femmes – près d’une sur trois – ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part de leur partenaire intime, de violence sexuelle d’un autre partenaire, ou des deux, au moins une fois dans leur vie.”
  • Lettre de l’Observatoire national des violences faites aux femmes, mai 2024. À l’occasion de la journée internationale d’action pour la santé des femmes célébrée le 28 mai, la Miprof publie une lettre thématique de l’Observatoire national des violences faites aux femmes qui s’appuie sur l’enquête « Genre et sécurité » (Genese) réalisée en 2021. Et les numéros précédents.
  • Le GREVIO – le Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Le GREVIO est un organe d’experts indépendants qui est chargé de veiller à la mise en œuvre, par les Parties, de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique.
  • Vie-publique : La lutte contre les violences faites aux femmes : état des lieux, mars 2024
  • Ville de Paris ; Contacts et ressources utiles face aux violences, 2023
  • Les violences contre les femmes / Maryse Jaspar, La Découverte, Repères, 2011 : ouvrage en ligne

 

 

sélections bibliographiques

 

 

émissions de radio et podcasts

  • Les couilles sur la table : Un jeudi sur trois, Victoire Tuaillon parle en profondeur d’un aspect des masculinités contemporaines avec un·e invité·e. Parce qu’on ne naît pas homme, on le devient.
  • Réparer les violences, la maison des femmes En immersion à la Maison des femmes de Saint Denis.
  • Un podcast à soi, une création de Charlotte Bienaimé, Arte radio. Chaque mois, Un Podcast à soi mêle intimité et expertise, témoignages et réflexions, pour aborder les questions de genre, de féminismes, d’égalité entre les femmes et les hommes. Un podcast de Charlotte Bienaimé pour ARTE Radio.
  • Les femmes contre attaquent, Arte radio
  • Les combattantes. Comment sortir des violences faites aux femmes ? Une femme meurt tous les deux jours et demi à la suite de violences, pourtant les actes de violence à l’encontre des femmes sont réprimés de plus en plus sévèrement en France.  Des mobilisations existent et la parole des femmes se libère peu à peu. Une série documentaire de Johanna Bedeau, réalisée par Marie-Laure Ciboulet, France Culture
  • Violences faites aux femmes : comment récolter la parole des victimes ?,septembre 2024, France Culture. La vague #MeToo de 2017 a marqué un tournant dans la libération de la parole des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, mouvement relancé par le procès des viols de Mazan et l’affaire Abbé Pierre. Quelle écoute apporter aux victimes ? Quelle est la juste réponse ?
  • Histoire des violences faites aux femmes, Le cours de l’histoire, 2022, France Culture : Carcan de soie, prison de taffetas, le vêtement entrave les corps des femmes, qui sont d’ailleurs jetées aux oubliettes quand elles semblent trop proches du pouvoir. Du crime longtemps dit “passionnel” au mythe du sexe faible, une histoire des violences faites aux femmes et des féminicides.
  • Violences faites aux femmes, actualités Radio France

vidéos d’Arte Campus (accès par le portail ArchiRès par authentification)

  • Sexisme ordinaire, conversation tenue le 12 septembre 2023 à l’ENSA Saint-Étienne, Présentateurs : Aude Bellanger, Noémie Fachan, 91 mn
    Aude Bellanger est architecte diplômée de L’Ensa Paris Malaquais. Sa formation initiale d’architecte l’a conduite vers la médiation auprès du grand public et l’illustration. Pour cela, elle crée, invente et dessine pour la presse, les professionnels, les particuliers des histoires d’architecture, elle explore la dimension narrative de l’architecture à travers le dessin à la main. Lorsqu’elle ne dessine pas de l’architecture, elle écoute, observe les gens, le monde et le retranscris en images avec une pointe de malice. elle se rêve ethnologue et mets en avant avec humour les incohérences de nos comportements. Ses thématiques de prédilection le couple, l’écologie, le féminisme. Elle met, en particulier en images le sexisme ordinaire en écoles d’architecture ou dans les agences, au travers de témoignages de femmes, architectes ou étudiantes. Noémie Fachan est autrice, illustratrice. Au travers de son compte instagram Maedusa, figure inspirée du personnage de la mythologie grecque, elle s’exprime sur des questions de sexisme, de lutte contre le virilisme. C’est tout à la fois un compte féministe, militant antiraciste, anti-LGBTQIAphobies et autres discriminations. « Je peux canaliser de la violence, de la révolte par rapport à un certain nombre d’injustices et de violences que j’ai vécu à titre personnel ».
  • Violences sexuelles : paroles de victimes, dossier thématique
    La violence sexuelle désigne “tout acte sexuel, tentative pour obtenir un acte sexuel, commentaire ou avances de nature sexuelle, ou actes visant à un trafic ou autrement dirigé contre la sexualité d’une personne en utilisant la coercition, commis par une personne, indépendamment de sa relation avec la victime, dans tout contexte, y compris, mais sans s’y limiter, le foyer et le travail” selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé. Cette sélection de programmes éclaire cette notion, notamment avec des témoignages réels ou inspirés de la réalité.
  • Gisèle Halimi, la cause des femmes, Cédric Condon, Radio France, France Télévisions, INA, Kilaohm Productions, 2022, 62 mn
    C’est l’histoire d’une femme. Une insoumise, une rebelle. Une femme qui a dit non. Non au patriarcat, non à la domination des hommes. Avocate pendant la guerre d’Algérie, la féministe dénonce la torture et les viols que l’armée française exerce sur les indépendantistes algériennes.  Dix ans plus tard dans les années 70, Gisèle Halilmi incarne le combat pour le droit à l’IVG. Avec aplomb, elle terrasse la loi qui interdit aux femmes de disposer de leur corps. Puis elle affronte le mépris de la justice à l’égard des femmes violées et provoque un véritable séisme. Grâce à elle, le viol est enfin reconnu comme un crime. Dans les années 80, un sondage la désigne comme l’une des femmes les plus influentes de France. Elle décide d’entrer dans l’arène politique et s’attaque à un combat de fond : la parité homme femme. Souvent seule, toujours déterminée Gisèle Halimi a lutté toute sa vie pour la cause des femmes. Mais pourquoi cette avocate est-elle devenue la grande stratège du féminisme ? Et comment a-t-elle embrassé la plus grande révolution sociale et politique de notre époque : l’émancipation des femmes.

ebooks sur numilog (accès par le portail ArchiRès par authentification)

Femmes, race et classe / Angela Davis, Zulam, 2022
La mobilisation et l’engagement des femmes pour l’abolition de l’esclavage, la fin de la ségrégation ou les droits civiques – et la part qu’y ont prise les femmes noires – ont été déterminants. Au cœur de cette histoire transparaissent des contradictions encore à l’œuvre aujourd’hui. Du xixe siècle à nos jours aux États-Unis, Angela Davis décortique les intérêts conflictuels et convergents des grands mouvements de libération et d’émancipation. Elle montre comment le patriarcat, le racisme et le capitalisme ont divisé des causes qui auraient pu être communes. Preuve que c’est en surmontant les clivages de genre, de race, de classe, et en brisant les fausses mythologies que les femmes pourront le mieux se libérer des oppressions. Femmes, race et classe est un essai fondateur, indispensable pour comprendre la portée des mobilisations féministes passées et à venir, et les conditions de leur réussite.
En ligne

Les violences sexistes après #metoo / Collectif, Presses des mines, 2022
À partir d’octobre 2017, #MeToo devient un phénomène mondial, en diffusant internationalement le slogan que Tarana Burke, militante new-yorkaise contre les violences sexuelles, avait lancé dix ans plus tôt. Une multitude de victimes témoignent sur divers supports numériques et médiatiques, reformulant et intensifiant des luttes féministes en cours contre les violences sexistes.

À l’initiative d’une nouvelle génération de chercheuses et chercheurs francophones sur les violences de genre, ce premier ouvrage académique en France sur #MeToo cherche à comprendre l’événement. Il propose une approche empirique de ce mouvement mondial. Il décrypte d’abord l’événement #MeToo dans sa matérialité, ses contextes de réception et d’appropriation et s’efforce de montrer comment l’usage des réseaux socionumériques permet d’articuler de nouvelles formes de militantisme ou de renforcer des pratiques militantes existantes en ligne et hors ligne. Il inscrit ensuite #MeToo dans une histoire des luttes féministes de plus long terme et s’efforce de questionner son unité à travers l’étude de ses résonances contrastées dans différents milieux professionnels.
En ligne

Défaire le discours sexiste dans les médias : Préparez-vous pour la bagarreJC Lattès, 2021
Qu’est-ce qu’elle faisait dehors à cette heure ? Avait-elle bu ? Que portait-elle ? Il ne peut pas l’avoir violée, je m’en porte garant, c’est mon ami. C’était une autre époque. Il faut séparer l’homme de l’artiste. C’est un drame, un crime passionnel, le geste fou d’un amoureux éconduit. Pourquoi n’a-t-elle pas porté plainte avant ? C’était un dérapage, une maladresse, un geste déplacé. Il ne pensait pas à mal, c’est quelqu’un de bien. On ne peut plus rien dire. Les féministes sont des folles hystériques.« Depuis trois ans, je collecte et décortique des centaines d’exemples d’un discours sexiste dans la presse, à la télévision ou à la radio. Ce sexisme ne dit jamais son nom, mais c’est bien lui qui conduit les rédactions à taire ou à reléguer les violences sexuelles en périphérie des journaux. Lui qui se loge dans le choix d’un mot ou d’une virgule, participant à la culpabilisation des victimes et à la déresponsabilisation des accusés. Comment lutter contre le sexisme quand il est perpétué et amplifié par les médias  ? Il est temps d’explorer les fondements de ce discours, pour en défaire les mécanismes et nous en libérer.  En ligne

Une théorie féministe de la violence / Françoise Vergès, La fabrique éditions, 2021
Le langage officiel à propos de l’égalité hommes-femmes est un répertoire de violences : harcèlement, viol, maltraitance, féminicide. Ces mots désignent une cruelle réalité. Mais n’en dissimulent-ils pas une autre, celle des violences commises avec la complicité de l’État ? Dans cet ouvrage, Françoise Vergès dénonce le tournant sécuritaire de la lutte contre le sexisme. En se focalisant sur des « hommes violents », on omet d’interroger les sources de cette violence. Pour l’autrice, cela ne fait aucun doute : le capitalisme racial, les populismes ultra-conservateurs, l’écrasement du Sud par les guerres et les pillages impérialistes, les millions d’exilé•es, l’escalade carcérale, mettent les masculinités au service d’une politique de mort. Contre l’air du temps, Françoise Vergès nous enjoint de refuser l’obsession punitive de l’État, au profit d’une justice réparatrice.
En ligne

Sorcières : la puissance invaincue des femmes / Mona Chollet, Zones, 2028
Tremblez, les sorcières reviennent ! disait un slogan féministe des années 1970. Image repoussoir, représentation misogyne héritée des procès et des bûchers des grandes chasses de la Renaissance, la sorcière peut pourtant, affirme Mona Chollet, servir pour les femmes d’aujourd’hui de figure d’une puissance positive, affranchie de toutes les dominations.
Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante –; puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant –; puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d’horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.
En ligne

Corps des femmes et espaces genrés arabo-musulmans / Corinne Fortier et Safaa Monqid, Karthala, 2017
Les pays arabes ont récemment connu une série de ruptures politiques et d’évolutions sociales qui ont été l’objet de nombreuses analyses, et pourtant l’impact de ces changements sur les rapports de genre a peu été traité. Les dites « révolutions » ou « printemps arabe » en 2010- 2011, gagnent à être considérés comme des « révoltes » dans la mesure où elles n’ont pas abouti à des évolutions sociales majeures. Ce constat est particulièrement vrai dans le domaine des droits des femmes, et ce malgré une forte mobilisation de ces dernières, qui sera souvent suivie de violence. Ainsi, de symbole d’émancipation, la place Tahrîr est devenue le symbole de la violence de genre existant en Égypte.
C’est ce dont rend compte cet ouvrage qui explore plus généralement la place que les femmes occupent en contexte arabo-musulman, dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, ainsi qu’en contexte migratoire. L’approche ici développée est celle des sciences sociales, faisant essentiellement appel à l’anthropologie, à la sociologie, et au droit. Plusieurs axes liés au genre sont privilégiés : la mobilité et la spatialité, les luttes et les mobilisations féminines, les violences contre les femmes ainsi que leurs droits, la virginité et la sexualité, les nouvelles techniques liées à la procréation. Cet ouvrage questionne les changements sociaux au prisme du genre dans ces différents domaines.
En ligne