
Ex Post. Une critique de l'architecture habitée

Présentation publique du livre “Ex Post. Une critique de l’architecture habitée” (éditions Créaphis) avec l’auteur Jean-Michel Léger (Sociologue) et les discutants Valérie Foucher-Dufoix (sociologue) et Lionel Engrand (architecte). Solenn Guevel (co-directrice de l’IPRAUS) fera une présentation des intervenants.
Elle sera suivie d’un cocktail vous permettant de prolonger la discussion dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez suivre à distance en cliquant sur ce lien :
https://eu01web.zoom.us/j/64861394927
présentation du livre
Jusqu’à l’an 2000, l’architecture de l’habitation fut d’une prodigieuse inventivité. La montée progressive des coûts et des normes l’a ensuite uniformisée et a réduit la taille des nouveaux logements, dont on a vu les conséquences sur l’habiter lors des confinements et avec la généralisation du télétravail. En sociologue de l’architecture et de l’habitat, Jean-Michel Léger effectue ici un examen critique des notions de réception, d’expérimentation et d’évaluation avant d’exposer et de confronter à leur usage dix brillantes aventures de l’architecture habitée. Ces opérations en représentent le dernier âge d’or (1990-2010). Deux célèbres quartiers (Malagueira, œuvre de Álvaro Siza à Évora au Portugal ; la Cité Manifeste de Mulhouse orchestrée et partagée par Jean Nouvel avec d’autres architectes : Poitevin et Reynaud, Lewis et Potin + Block, Lacaton & Vassal, Ban et de Gastines) ; trois réalisations Europan et des immeubles conçus par Henri Ciriani, Diener & Diener, Édith Girard, Herzog & de Meuron à Paris, Amsterdam et La Haye. Ex Post. Une critique de l’architecture habitée est un témoignage très précieux sur des architectures audacieuses, dont les leçons sont un solide appui pour concevoir demain des espaces créatifs mais attentifs à l’usage.
Jean-Michel Léger
Sociologue, il a été ingénieur de recherche CNRS, enseignant à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et co-responsable de l’Observatoire d’architecture de l’habitat, et est chercheur associé à l’Ipraus (l’unité de recherche de l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville).
Formé initialement à la géographie et à la sociologie, Jean-Michel Léger a appris auprès de l’Institut de sociologie urbaine l’enquête non directive et l’analyse de contenu, méthodes qu’il a appliquées à l’observation de l’architecture expérimentale.
Entré au CNRS en 1980, il a été l’un des membres fondateurs de l’Ipraus, l’unité de recherche de l’école nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, où il a développé une longue expertise des retours d’expérience.
Il en a tiré de nombreux articles scientifiques ainsi que Derniers domiciles connus. Enquête sur les nouveaux logements 1970-1990 (Créaphis, 1990), Yves Lion. Logements avec architecte (Créaphis, 2006) et Usage (Éditions de la Villette, 2011).
Après d’autres travaux sur des terrains aussi différents que la maison individuelle, les grands ensembles, les territoires périurbains (Densifier/ dédensifier. Penser les campagnes urbaines, Parenthèses, 2018, avec Béatrice Mariolle) ou la ville de Cergy (Cergy Ygrec, Créaphis, 2019).