Mémoire de Master 2, « L’architecture sobre, pour un logement résolument social »

Mémoire de Master 2, « L’architecture sobre, pour un logement résolument social »

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Enseignant(s) : Roberta Morelli
Étudiant(s) : Capucine Madelaine
Date : Juin 2018

Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un questionnement personnel sur le rôle de l’architecte face à un contexte marqué par des crises écologiques violentes et par la radicalisation des inégalités, des injustices et de l’exclusion. Cette recherche tend à explorer la façon dont l’architecture peut être mise au service des plus démunis pour améliorer leurs conditions de vie et leur offrir des clés d’émancipation vis-à-vis de situations d’une précarité parfois extrême. Surtout, elle s’attache à mettre en évidence l’importance d’articuler des propositions sociales avec des pistes d’intervention appartenant à des domaines connexes (économie, justice, écologie…), en s’appuyant sur l’intuition que trouver une solution durable aux populations en difficulté n’est possible qu’en l’intégrant dans une réflexion plus globale sur les interactions que nous entretenons avec l’ensemble des entités qui forment notre « environnement ». En résonance avec la phrase « Sans toit, on ne vit pas, on ne fait que survivre », entendue sur un campement rom d’Île-de-France, ce travail s’intéresse plus spécifiquement au cas du logement social (au sens large du terme), en interrogeant la manière dont des opérations à faible coût peuvent incorporer une approche respectueuse et adaptée aux contraintes de l’environnement tout en endossant un statut de « tremplin » pour leurs habitants.