Le grand Paris de la proximité

Le grand Paris de la proximité

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Enseignant(s) : André Lortie
Étudiant(s) : , Valentine Branchu

Afin d’anticiper l’impact sur le territoire des futures lignes du Grand Paris express (GPE), ce projet s’intéresse à la gare Transilien de Clamart, appelée à être intégrée à ce réseau.

Le projet s’appuie sur divers constats :

  • Le territoire est composé d’un réseau de centralités interdépendantes (centre-ville, centralité de quartier) associées par l’intermédiaire de voies structurantes ;
  • En s’y inscrivant, les gares de GPE viennent renforcer le réseau de transport existant. Elles permettent la transition entre l’échelle globale et l’échelle locale.
  • La gare est ainsi un point de réseau de transport inscrit dans un réseau de centralités interdépendantes.

Le projet tente de répondre à la question : comment conjuguer accessibilité nouvelle et transformation du territoire ? Pour cela, il émet l’hypothèse que le réseau de centralités est LE support de la transformation du territoire. L’accessibilité engendrée par les gares du GPE va ainsi alimenter et renforcer le réseau de centralités existantes. L’objectif est donc d’inverser le regard par rapport à celui des opérateurs du GPE pour qui le développement est centré sur les points réseau.

Quatre lieux ont été choisis pour développer le potentiel du projet, à l’instar de celui illustré ici (ill. 3), qui associe une centralité de quartier et une voie structurante reliant la gare au centre ville de Clamart. Il se situe dans un tissu mixte. Les objectifs du projet sont de renforcer  l’espace public piéton, aménager les intérieurs d’îlots avec des lieux publics ponctués de nouveaux équipements et services, densifier le tissu pavillonnaire, aménager les dents creuses, créer des pistes cyclables et développer l’offre commerciale le long de l’avenue.

Le second exemple (ill. 4), est une centralité de quartier qui est aussi un point carrefour stratégique. Elle est inscrite dans un tissu de grands ensembles. Les objectifs du projet sont de repenser l’espace public pour le piéton et comme support d’interventions artistiques, de densifier les grands ensembles, aménager durablement l’espace libre et renforcer l’offre commerciale.

Dans la stratégie illustrée par ces deux scénarios, la gare n’est pas un lieu de concentration programmatique qui ferait concurrence aux centralités existantes, mais un relai au sein du réseau de centralités concourant à sa structuration et à son intensification.