énergies légères : usages, architectures, paysages
Cette exposition a été conçue par le Pavillon de l’Arsenal, sous la direction de Raphaël Ménard, architecte, ingénieur, docteur en architecture, membre de l’équipe de recherche OCS/AUSser UMR 3329 CNRS (Eav&t Paris-Est) avec Jean Souviron, architecte-ingénieur, docteur en art de bâtir et urbanisme, maître de conférence associé à l’Ensa de Paris-Belleville, membre de l’IPRAUS/AUSser UMR 3329 CNRS.
Voir l’énergie autrement, dessiner l’invisible, mesurer l’impondérable. Partager, transmettre, outiller, se donner les moyens de réparer ce monde. Le rendre plus léger et libéré des énergies fossiles : plus qu’un projet, un défi, presque aussi fou que Don Quichotte face aux moulins à vent.
Énergies du vivant, hydrauliques, éoliennes, solaires, géothermiques, fossiles, nucléaires… Autant de types dont la conversion nécessite la construction d’architectures spécifiques, représentant une part des 30 000 milliards de tonnes de matières édifiées par l’humanité. Extraire, produire, convertir, transporter, distribuer, stocker de l’énergie est par essence « pesant ». L’analyse de ces infrastructures laisse apparaître la relation mouvementée entre architecture et énergie et questionne l’empreinte territoriale, esthétique et culturelle des techniques.
Des moulins à vent aux éoliennes, des premières utilisations du feu aux cheminées solaires, l’exposition présente des trajectoires de l’architecture énergétique, élément par élément, recense leur implantation actuelle et imagine leur avenir.
Partant de l’imaginaire commun — paysage de toits, bords de Seine, plaines et forêts, intérieurs —, l’exposition propose des paysages (légèrement) modifiés de notre quotidien ; six lieux et points de vue ordinaires où s’esquissent des lendemains post-carbone.
Avec ces représentations inédites, avec des maquettes et prototypes, Énergies légères présente une exploration de lendemains, emprunts de sobriété, affranchis des énergies fossiles et libérés des matières non renouvelables. (Extrait du site)