soutenance de thèse de Komson Teeraparbwong
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soutenance de thèse de Komson Teeraparbwong

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Komson Teeraparbwong soutiendra sa thèse de doctorat de l’Université Gustave Eiffel le 15 décembre à 9h30 en salle Bobenriether. Intitulée “Morphological Contradiction in Contemporary Urban Visions for the Development of a “Living” Historic City : The Case of Urban Projects and Conservation in Chiang Mai, Thaïland”, elle a été préparée dans l’unité de recherche IPRAUS / ENSA Paris-Belleville sous la direction de Nathalie Lancret, directrice de recherche au CNRS, et de Woralun BOONYASURAT, professeure à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Chiang Mai (Thaïlande).

Composition du jury

  • Nathalie LANCRET, directrice de recherche au CNRS, directrice de thèse
  • Woralun BOONYASURAT, professeure à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Chiang Mai, co-directrice
  • Viparkorn Thumwimol , Professeure à la Faculté d’architecture de l’Université de Chulalongkorn, Thaïlande, rapportrice
  • Nathalie FAU, Université Paris-Cité, rapportrice
  • Roland LIN, Chercheur associé , CREOPS-Unesco, examinateur
  • Vitul LIEORUNGRUANG, Professeur à la Faculté d’architecture de l’Université de Chiang Mai (Thaïlande)

Résumé de la thèse

La thèse examine l’impact du projet de candidature de Chiang Mai au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2015 sur le développement urbain de la ville historique. En analysant les visions urbaines, les projets associés et leurs effets sur la morphologie de la ville, l’étude met en lumière les conflits entre la conservation du patrimoine et les objectifs de développement urbain.

Les visions de la ville proposées dans le cadre de la candidature à l’UNESCO ont provoqué des discordances et perturbé l’interaction entre la préservation du patrimoine et le développement urbain. Cette situation a modifié les « règles du jeu » en matière de conservation du patrimoine, remettant en question le modèle traditionnel de « parc historique » couramment utilisé en Thaïlande. L’analyse met également en évidence l’importance des cartes et documents de planification dans la compréhension de ces conflits, en soulevant la question de la préservation du passé dans un contexte de développement contemporain.

L’étude identifie huit types de conflits issus de projets urbains controversés, et deux grandes approches : une vision conservatrice totalitaire issue de la candidature à l’UNESCO et une transformation de la morphologie historique en un tissu fragmenté, où la conservation et le développement urbain coexistent. En conclusion, la thèse souligne la complexité de la question de la ville historique vivante et patrimoniale, et les défis d’une préservation réussie dans un contexte de développement urbain rapide. Ce débat est pertinent pour d’autres villes historiques d’Asie du Sud-Est confrontées à des enjeux similaires.