les quais de Seine à Paris
Cette première séquence envisage de regarder une partie de la ville constituée par les quais de La Seine qui la traverse ; celle-ci organise de nombreuses séquences urbaines, ordinaires ou monumentales tout au long de son cours parisien.
Marche intuitive et prise de notes: mettre en récit une diversité d’espaces le long des quais de la Seine – du Pont de Grenelle à la passerelle Simone de Beauvoir
Le premier temps de l’observation est un arpentage linéaire – lent et attentif – tout le long de la rive.
Le dessin permet de voir ; il est un processus cognitif, un mode de l’analyse et donc de l’apprentissage. Les dessins produits ont différents statuts : croquis in situ, schémas d’analyse, de relevé ou synthétiques ; sont plus conventionnels (plan coupe élévation) et enfin perspectifs. Il convient donc de dessiner pour voir.
La concentration sur un des lieux choisis permet d’affiner et d’aiguiser son regard et de rendre compte, par le dessin et l’écriture, de ce qui est observé. Le lieu observé est tout autant ordinaire qu’exceptionnel.
L’écriture est également un outil majeur d’explication et de clarification de l’observation. Elle permet de prendre note, de retranscrire, mais également de se forger les outils de son expression. Il faut apprendre à nommer ce que l’on voit.
Il s’agit d’appréhender les différentes variations entre les quais et la ville en observant notamment :
- La topographie – les différences de niveaux entre les quais hauts et bas (rampe, escaliers, murs de soutènements, parapets, …)
- Les éléments construits qui constituent les quais ; leur matérialité, leurs dimensions et proportions
- Les perspectives et le paysage environnant
Choisir un lieu et le dessiner en proportions : regarder le lieu par la coupe
La concentration sur un lieu choisis permet d’affiner et d’aiguiser son regard et de rendre compte, par le dessin et l’écriture, de ce qui est observé. La séquence relevée illustre les qualités architecturales et urbaines qui sont les plus remarquables du point de vue de la différenciation des niveaux hauts et bas, de la relation particulière instaurée entre la Seine et la Ville, et des qualités des proportions et des limites des vides constitués. L’ordinaire peut porter ces qualités.
C’est par l’établissement d’un catalogue des différentes sections choisies par chacune et chacun, que la compréhension de la variation des systèmes pourra se faire.
La coupe forme le point de départ du relevé depuis le premier front bâti de la Ville jusqu’à l’axe de la Seine.
Les thématiques développées portent sur :
- Le cadrage, qui doit permettre de rendre compte des relations établies entre les différentes composantes du site
- La proportion et à la relation dimensionnelle des éléments architecturaux et urbains entre eux
- La sélection des éléments représentés, qui participent aux qualités spatiales du site
L’échelle de travail mobilisée est le 200ème ainsi qu’un ensemble d’outils de conception (dessins en proportion, croquis, schémas, géométraux, coupes, maquettes, textes).
Enseignants : Luca Antognoli -Fanny Costecalde – Anne-Juliette Defoort – Patrick de Jean – Marion Dufat – Laetitia Lafont – Lise Le Roy – Quentin Lherbette – Miguel Macian – Thibaut Martin– Jean-François Renaud – Benjamin Sonnet