
l'inachevé, le jeu des métamorphoses en architecture

Après une introduction de Catherine Blain, ingénieure de recherche à l’IPRAUS, l’auteur présentera son livre publié aux éditions Parenthèses. Un temps d’échange suivra autour de l’école – son bâtiment, son histoire, son présent et son avenir – avec la participation d’Emmanuelle Colboc, maîtresse de conférences en TPCAU. Puis Jean-Paul Philippon dialoguera avec quatre architectes enseignants de l’ENSA-PB : Patrick de Jean et Pierre Doucerain, maîtres de conférences en TPCAU ainsi que Béatrice Jullien, professeure en TPCAU. La rencontre s’achèvera par une séance de dédicaces, en partenariat avec la librairie Le genre urbain.
Jean-Paul Philippon
Architecte Desa, architecte du Patrimoine et membre de l’Académie d’architecture, il a notamment mené bien la réhabilitation des locaux actuels de l’Ensa-PB. De 1979 à 1986, il a conçu et réalisé le musée d’Orsay avec Pierre Colboc et Renaud Bardon, puis de 1986 à 2020, avec Francine Aginski, le musée des beaux‑arts de Quimper, le musée de la Piscine à Roubaix, le musée d’art et d’archéologie de Valence parmi d’autres reconversions. Il a été architecte-conseil de l’État, enseignant de projet et d’histoire de l’architecture à l’Ensa de Nancy et à l’École spéciale d’architecture.
Présentation de l’ouvrage
Longtemps insolite et singulière, la réhabilitation de l’existant est en passe d’être systématiquement envisagée dans les grands projets architecturaux et urbains. En cause ? La priorité donnée aux vertus écologiques du réemploi, qui s’est récemment greffée sur le souci fondateur de la préservation du patrimoine.
Ancienne abbatiale, piscine municipale, gare désaffectée, entrepôts industriels à l’abandon, usines, moulins et ateliers à l’arrêt : la destruction est la solution d’une époque révolue ; paradoxalement rétrograde. Jean-Paul Philippon a été l’un des pionniers en France de la métamorphose architecturale. Armé d’une solide expérience, il défend avec conviction l’idée que toute construction porte en soi un potentiel infini de vies et d’usages futurs – et qu’aucune, à quelques exceptions près, ne mérite la peine capitale. Tout comme il s’attache à démontrer, à grand renfort d’exemples, combien transformer le bâti est, au même titre que créer ex nihilo, faire pleinement œuvre d’architecture.