7ème rencontre autour de ma thèse avec Antoine Perron
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7ème rencontre autour de ma thèse avec Antoine Perron

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L’Ipraus/AUSser
 (Énsa de Paris-Belleville) vous convie à la 7e Rencontre autour de ma thèse : La machine contre le métier. Les architectes et la critique de l’industrialisation du bâtiment (France, 1940-1980) qui aura lieu le lundi 22 avril 202413h15-14h (30 mn échange doctorant/enseignants et 15 mn questions/réponses avec le public) en format hybride (en présentiel et en distanciel), au centre de recherche documentaire IPRAUS/AUSser à l’Énsa de Paris-Belleville (60, boulevard de la Villette, 75019 Paris, bâtiment B, 3ème étage).

Si vous ne pouvez vous déplacer, voici le lien zoom afin d’y assister en distanciel :
https://zoom.us/j/95356182187?pwd=cXErNzlkRTRzNnRsMXFkdlpJd20zQT09
Code secret : 783810

Vous êtes étudiant, enseignant-chercheur de Paris-Belleville ou extérieur, vous êtes intéressé par le sujet et/ou pour vous lancer dans une thèse, venez échanger en toute convivialité. Cette rencontre vous est pleinement ouverte.

les intervenants

  • Antoine Perron, doctorant IPRAUS/AUSser sous la direction de Marie-Jeanne Dumont, échangera sur son parcours et sur son sujet de thèse.
  • Françoise Fromonotprofesseure en Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine à l’Énsa de Paris-Belleville, sera la discutante.
  • André Lortie, directeur de l’IPRAUS/AUSser, animera cette rencontre.

Cette thèse est en préparation à l’Université Gustave Eiffel, dans le cadre de l’École doctorale Ville, Transports et Territoires, en partenariat avec l’IPRAUS – Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société (laboratoire à l’Énsa de Paris-Belleville).

résumé de la thèse

L’industrialisation du bâtiment recouvre un large ensemble de transformations techniques et économiques, incluant notamment la rationalisation et la mécanisation du travail, la standardisation et la préfabrication des éléments constructifs, la concentration des entreprises et la collaboration étroite entre concepteurs et constructeurs. Comme dans tous les autres secteurs économiques, le processus d’industrialisation tend à marginaliser certaines techniques et certains métiers, jugés archaïques. En France, au XXe siècle, les architectes ont considéré que leur rôle dans l’acte de bâtir était menacé par l’industrialisation. Ils ont donc développé un critique extrêmement riche de ce phénomène. Aux considérations strictement professionnelles se mêlaient des arguments esthétiques, techniques, sociaux, économiques et même environnementaux ou sanitaires. Cette thèse propose d’exhumer ces critiques qui, jusqu’alors, n’ont pas fait l’objet d’une étude historique approfondie. L’objectif de cette démarche est triple. Tout d’abord, elle vise à remettre en question les récits dominants faisant des « Trente glorieuses » une période de concorde et d’insouciance marquée par un zeitgeist productiviste. Ensuite, en élaborant une généalogie de la critique de l’industrialisation du bâtiment, elle cherche à mieux comprendre ses racines idéologiques, ses méthodes de persuasion, ses contre-projets, mais aussi ses limites et ses impasses théoriques. Enfin, elle permet de jeter les bases d’une histoire critique de l’industrialisation du bâtiment, histoire qui semble plus que jamais nécessaire à l’heure où les discours néo-industrialistes et techno-solutionnistes proposent à nouveau de résoudre les grands problèmes de l’Humanité par toujours plus de productivité.