Licences 3, licences 4 et masters « option peinture »
Si elle peut sembler moins affiliée à l’architecture que le dessin, la peinture n’est pas que le délassement de l’architecte. L’approfondissement d’une discipline passe souvent par le truchement d’une autre.
Rapport de valeurs, rapport de tons, composition, relation du détail à l’ensemble, suggestion de l’espace, compréhension de la couleur, des formes, de la matière, articulation de l’ombre et de la lumière, du proche et du lointain : les préoccupation communes ne manquent pas entre la peinture et l’architecture.
Par ailleurs, la diversité des éléments à maitriser dans la pratique picturale et les essais, les accidents, les repentirs qui en découlent, demande à constamment s’adapter, à savoir s’enrichir de l’inattendu. Le peintre, comme l’architecte, compose de l’événement.
Différents exercices sont proposés pour permettre à l’élève de maitriser les bases de la pratique picturale, une grande majorité sont exécutés à la peinture à l’huile dont la plasticité est idéale pour l’apprentissage. Des exemples pris dans l’histoire de l’art , chez des artistes contemporains ou dans l’actualité des expositions leurs sont envoyés en amont et le TD commence toujours par une présentation pendant la préparation et séchage des supports pour exposer la problématique posé par le sujet, que ce soit une nature morte, un paysage ou un modèle vivant,une démonstration pouvant suivre.
Les sujets sont généralement traités en une séance de 3 à 5 h suivant les disponibilités des étudiants, mais il peut arriver qu’une deuxième séance soit nécessaire suivant la complexité du sujet et le niveau des étudiants. Apprendre à revenir sur un exercice et retoucher une peinture sèche est de toutes façon indispensable.
En préparation des PFE, des techniques rapides comme l’aquarelle et la tempera sont abordées en début ou fin de semestre pour pouvoir les tester en extérieur.
