un pavillon d’observation de la lumière
exposition

un pavillon d’observation de la lumière

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Semaine collégiale

De la masse au plan par la lumière, la couleur et la matière
Ce nouvel exercice initie une troisième séquence autour des notions de masse et de vide, de contenant et de contenu, d’ombre et de lumière, d’intériorité et d’extériorité, dans un contexte de pente.
La semaine collégiale articule les enseignements de studio d’architecture, d’art plastique et de géométrie, au service du développement du projet.

Depuis l’intérieur de la masse : creuser et observer la lumière
Il convient de réaliser une composition en masse et en creux, à partir d’une volume plein initial, un parallélépipède – rectangle, celui-ci étant en partie encastré dans un sol en pente. À partir de ce solide initial, trois types d’interventions sont successivement à opérer afin de créer un espace intérieur clairement identifiable et aux qualités spatiales et lumineuses spécifiques.

Hériter et transformer
La seconde étape propose de poursuivre le travail réalisé sur les notions d’ombre et de lumière, de masse et de vide, de contenant et de contenu, et donc d’intériorité́. Afin de développer un point de vue critique sur le processus de projet en cours, les propositions sont échangées entre étudiants. Ainsi chaque personne hérite – de manière arbitraire – du projet d’un autre. Le premier temps consiste à analyser la maquette et le géométral du projet hérité : elle interroge les qualités spatiales produites et vérifie la lisibilité́ de l’intériorité́ majeure produite ; la complémentarité́ des dispositifs lumineux, lumières directes et indirectes.

Manipulations et transposition, de la masse à la surface
À partir du projet de masse, l’étudiant est amené à développer celui-ci en utilisant exclusivement des parois. Il s’agit d’une transposition du projet conçu jusqu’ici comme le creusement d’une masse, en un dispositif d’assemblage de différents plans dans l’espace. Cette nouvelle version « planaire » restitue l’ensemble des qualités identifiées dans le projet initial fabriqué avec de la « masse ». Il s’agit donc de comprendre et de sélectionner quelles sont les parois permettant de constituer l’espace, qualifier l’intériorité et les dispositifs lumineux qui la servent. Ainsi déterminer notamment où l’intériorité́ commence et s’arrête.

La semaine collégiale : manipulations, couleurs et matière
Un nouvel usage est donné. Le projet devient un pavillon dans lequel on peut s’isoler, se reposer, s’immerger et se ressourcer, assis sur un banc, l’espace devient un lieu d’observation des qualités lumineuses produites. Deux parois colorées permettent de renforcer certains dispositifs lumineux.

Enseignants : Luca Antognoli -Fanny Costecalde – Anne-Juliette Defoort – Patrick de Jean – Marion Dufat – Laetitia Lafont – Lise Le Roy – Quentin Lherbette – Miguel Macian – Thibaut Martin – Roberta Morelli – Jean-François Renaud – Benjamin Sonnet – Raphaël Fabbri – Adèle Courcelle – Florette Doisy – Yulia Donetskaya – Samir El Bouchikhi – Hadrien Grimaldi – Emma Gosset – Salomé Jammet – Natalia Mironova – Farhaan Peerun – Emma Peteuil – François Plaud-Hayem – Morgane Serrie – Simon Vignaud – Philippe Henensal – Nicolas Sage – Martin Basdevant